23 juillet 2019

Gyrdir Eliasson, Au Bord de la Sandà


Il y a des livres que l'on voudrait aimer, ne serait-ce que par une image dès le premier chapitre : " Et dans cette clairière, tapissée de hautes herbes et de campanules, une jeune femme en imperméable rouge était assise en tailleurs [,,,]"  

Une tache rouge dans un océan de vert, c'est à coup sûr le regard d'un peintre, un homme d'un certain âge qui vit à l'écart du monde, dans sa caravane... Et cette femme en rouge, la possibilié d'une rencontre ?

Oui, mais le sujet une fois posé, il ne se passe rien ou si peu, juste la chronique des jours au fil des saisons, été puis automne, et les tentatives  du personnage pour transcrire sur la toile ses sensations... 

Les phrases sont courtes, plates, sans relief et j'ai fini par me lasser de la monotonie de ce récit à la première personne, un peu trop minimaliste à mon goût. Mais d'autres trouveront peut-être dans la description des paysages islandais et dans le récit minutieux des jours, matière à méditation.




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