Voilà un film qui ne vas pas redorer l'image de la Russie, bien que l'époque d'Elstine soit depuis longtemps révolue. Ce que nous montre Anja Kreis, c'est un pays en pleine déliquescence : l'Union des Républiques socialistes soviétiques n'existe plus, le parti communiste n'est plus que l'ombre de lui même, l'économie s'effondre, la guerre en Tchétchénie n'en finit pas ....
La réalisatrice emboîte plusieurs histoires (vraies) pour n'en faire qu'une seule : Anton revient dans sa famille après avoir servi en Tchtéchénie, il est immédiatement accaparée par sa petite amie qui ne pense qu'à faire la fête, la mafia s'est emparé du garage de son frère, mort là-bas. Il est difficile dans ce contexte de croire encore à quelque chose, même les deux femmes qui font de la propagande pour les témoins de Jéhova n'ont pas l'air très convaincu. Les déboires, les dérapages, les catastrophes s'accumulent tout au long du film au point qu'il en devient presque comique. Tant de noirceur, de violence sur fond de vodka frise la caricature et l'on aimerait pouvoir en rire si l'on pouvait oublier que derrière l'outrance il y a forcément une part de vérité.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire