24 heures à New York ? Oui sans doute pour le rythme trépidant de la ville, bien qu'on ne voie pas grand chose de la ville elle-même. En réalité, le film de Vuk Lungulov-Klotz propose surtout au spectateur de passer 24 heures auprès de Fena, jeune homme trans, confronté à toutes sortes de situations et de rencontres un peu compliquées. Lio Méhiel, trans-genre lui même, tient le film sur ses épaules; un jeu d'une grande intensité à la mesure des difficultés que son personnage doit affronter en si peu de temps - retrouvailles avec son ex, fugue de sa jeune soeur, visite de son père - sans compter toutes les petites avanies du genre laisser ses clefs à l'intérieur de l'appartement....
Certains reprocheront peut-être au film d'être trop didactique, mais il m'a paru éviter le piège du moralisme sentencieux au profit de l'empathie et donne d'un personnage trans une vision qui n'a rien de caricatural.
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