C'est un vieux film (1986) que la cinémathèque de Grenoble projetait à l'occasion de sa folle journée (24h de cinéma non stop ! ). Avec Breakfast Club, La folle journée de Ferris Bueller, est un peu l'archétype des films sur la sortie de l'adolescence et le passage à l'âge adulte. Des parents faciles à duper, une fausse maladie pour sécher l'école (ça marche encore ?); à partir de là les péripéties s'accumulent, la dernière étant toujours plus extravagante que la précédente. John Hughes visiblement s'amuse, avec un Matthew Broderick parfait dans le rôle de l'adolescent gueule d'ange mais tête à claque. Un deuxième ado timoré et mal dans sa peau, tout le contraire du premier et une petite amie un peu "potiche", charmante mais sans grande personnalité. Voilà le trio parti pour s'éclater. Le rythme est ... fiévreux, et les gags parfois téléphonés, mais le film se regarde agréablement. D'autant que s'y ajoute un hommage appuyé à Chicago (Corncob towers et musée compris) et m'a-t-il semblé quelques références au cinéma, avec, en particulier, une séquence qui entraîne Ferris Bueller dans une course folle à travers les jardins du quartier, comme une allusion au film de Frank Ferry et Sidney Pollack, The Swimmer. Mais pas besoin de chercher de référence pour apprécier le film et ce retour aux coiffures et aux tenues vestimentaires des années 80 !

 
 
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