Il y a, dans cette façon d'accueillir l'automne, la recherche d'une harmonie entre les êtres et leur environnement. Et c'est visiblement la nature qui commande !
 Pour composer un bouquet, lorsque vient l'automne, on choisira de préférence une poterie un peu rustique, une branche et quelques baies encore vives.
Pour composer un bouquet, lorsque vient l'automne, on choisira de préférence une poterie un peu rustique, une branche et quelques baies encore vives.
Le choix d'un kimono est lui aussi affaire de saison : beaucoup de beige, du gris, un peu de rouille, un rappel de vert...
 Pour avoir croisé à plusieurs reprises, des femmes aux kimonos parfaitement assortis je me suis dit que cela ne relevait pas seulement du hasard mais que,  sans doute, avant de sortir, elles s'étaient concertées.
Pour avoir croisé à plusieurs reprises, des femmes aux kimonos parfaitement assortis je me suis dit que cela ne relevait pas seulement du hasard mais que,  sans doute, avant de sortir, elles s'étaient concertées.
Et j'imagine que chez elles, elles ont déroulé au fond du "tokonoma", un nouveau "kakemono", un long rouleau de soie ou de papier portant l'inscription d'un poème aussi bref que soigneusement calligraphié, devant lequel elles ont disposé un vase garni d'une seule branche de verdure, peut-être deux ...
Ne manquera alors, pour parfaire l'harmonie entre le dedans et le dehors, que quelques patisseries choisies avec autant de soin que le kimono ou le bouquet.
 Dès mon premier jour au Japon j'ai repéré, ces boutiques devant lesquelles les gens faisaient la queue. Dans la  vitrine, joliment serties dans de ravissants écrins,  de petites merveilles de confiserie finement ciselées, tendrement lissées, ou à peine saupoudrées !  Couleurs délicates, formes suggestives.... un régal pour l'oeil. Pourtant, malgré ma gourmandise j'ai longtemps hésité avant de me décider, surprise ensuite par le toucher, à la fois ferme et souple, la texture un peu molle, le goût enfin, à peine sucré, fondant, en fin de compte délicieux. La dégustation des "wagashi" fait en principe appel aux cinq sens ! Pour ma part je n'en ai compté que quatre. Manque d'expertise c'est évident.
Dès mon premier jour au Japon j'ai repéré, ces boutiques devant lesquelles les gens faisaient la queue. Dans la  vitrine, joliment serties dans de ravissants écrins,  de petites merveilles de confiserie finement ciselées, tendrement lissées, ou à peine saupoudrées !  Couleurs délicates, formes suggestives.... un régal pour l'oeil. Pourtant, malgré ma gourmandise j'ai longtemps hésité avant de me décider, surprise ensuite par le toucher, à la fois ferme et souple, la texture un peu molle, le goût enfin, à peine sucré, fondant, en fin de compte délicieux. La dégustation des "wagashi" fait en principe appel aux cinq sens ! Pour ma part je n'en ai compté que quatre. Manque d'expertise c'est évident.J'ai appris depuis que la confection des "wagashi" varie en fonction des saison, et que l'on ne déguste pas les mêmes petits gâteaux au printemps, en été ou en hiver.
En novembre, les "wagashi" empruntent à l'automne ses couleurs, ses saveurs, et parfois ses formes comme le Kozue no Aki, délicate friandise évocatrice d'une feuille (d'érable bien sûr ! ).

D'autres prennent la forme et la couleur d'un chrysanthème !
 
 
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