La lumière d'un matin clair sur des graminées au bord de l'eau : la première image du jardin d'Okayama.
La lumière encore sur les manchons de paille qui protègent les parties fragiles d'un arbre.
A Koraku-en ce matin là tout était lumière et ravissement.
Lonely planet avait pourtant prévenu : "Décevant au premier abord, puisqu'il est en grande partie composé de pelouses, vous finirez par être charmé ...."
Nous n'étions pas passé par la porte principale; ceci explique peut-être cela, mais ce jardin nous a conquis dès le premier regard et n'a cessé de confirmer ses promesses.
La variété des cheminements reflète la diversité des points de vue, des paysages, parfois japonais jusqu'à la caricature, surtout quand ils se reflètent dans le lac...
Japonais donc le petit pont arrondi, les arbres taillés en nuages, la lanterne ou la maison de thé.
Mais ces paysages parfaitement maîtrisés en côtoient d'autres laissés à l'état de nature, comme la forêt en arrière plan, sur la photo ci-dessus.... ou au contraire cultivés comme le grand carré au milieu de la pelouse où sèchent les chaumes qui serviront peut-être à réparer le toit de la maison de thé.
L'endroit le plus agréable du jardin à mon avis est le pavillon Ryuten, traversé par un ruisseau et d'où l'on peut, sans bouger, contempler une grande partie du jardin, tout en écoutant le murmure de l'eau contre les pierres.
Voir, écouter, sentir ... et s'en contenter ?
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