Ne serait-ce que les visiteurs !
Les photographes bien sûr s'en donnent à coeur joie.
Au Japon, comme vous voyez, la technologie fait bon ménage avec la tradition et le port du kimono n'est en rien incompatible avec l'emploi du numérique, voire du simple portable.
Maintenant, ne croyez pas que tant d'effort ne soit déployé que pour photographier un jardin.
Si ces photographes ont monté sur trépied leurs plus gros téléobjectifs, c'est pour photographier des oiseaux, minuscules petits passereaux que j'étais bien en mal d'identifier, malgré la fierté évidente de celui qui me montrait ceux qu'il était parvenu à capturer sur son écran.
Oh, il n'était certainement pas plus fier que ce jeune père devant sa merveille de petite fille !A côté des photographes amateurs, on rencontre, dans les lieux les plus visités des photographes professionnels.
Ils sont parfois seuls mais le plus souvent accompagnés d'un ou deux assistants, chargés de mettre en place les sujets à photographier.
Voyez ces dignitaires religieux photographiés dans tous leurs atours ...
En réalité ils posent pour figurer sur la photo d'un groupe de lycéennes, sagement alignées sur l'escalier. La mise en place a été longue; l'assistante (la dame en pull vert) a soigneusement disposé les robes, les attributs, relevé une tête, rapproché deux pieds... Le photographe, grimpé sur sin escabeau, n'a plus qu'à mettre au point et à appuyer sur le déclencheur.
Jeunes écoliers, lycéens, groupes de retraités, jouers de base-ball ... chacun gardera de sa visite un témoignage photographique. Façon de dire "j'y étais ! "
Car telle semble bien la préoccupation principale de tous ceux qui se font photographier dans les jardins, devant les temples et monuments. Une habitude apparemment universelle mais dans la version japonaise, voici ce que cela donne :
Les sourires sont plus ou moins charmeurs, mais pourquoi toujours ces doigts en V ?
Je suis toujours à me le demander !
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