09 mars 2020

Boltansky

D'une rétrospective on attend généralement qu'elle nous permettre de comprendre l'évolution d'un artiste. Ce n'est pas tout à fait le cas de l'exposition Boltanski proposée par le centre Pompidou. Ce que l'on trouve en revanche c'est l'obsession de Boltanski pour tout ce qui peut suggérer l'absence, la disparition, la mort.


Les empilements de boites métalliques comme autant de monuments funéraires, de cimetières, les portraits photographiques d'anonymes, les ampoules dont la durée de vie est nécessairement éphémères ...


Le genre d'exposition dont on ne sort pas vraiment euphorique ! Tout passe, oui. Et nous passerons. Mais cette certitude aussi finit par lasser.


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