17 mars 2020

La bonne épouse


Trop tard pour aller au cinéma. On reste chez soi. Mais viendra le jour où on pourra reprendre le chemin de nos cinémas préférés. Et dans ce cas, aller voir le film de Martin Provost, La bonne épouse pourrait-être une bonne suggestion : une distribution épatante pour une comédie qui n'est pas loin de la farce, mais se termine en fable féministe tout à fait édifiante. Le genre de film que, selon la génération à laquelle vous appartenez, vous regarderez d'un oeil stupéfait ou nostalgique. Car oui, il y a bien eu un avant et un après 68 pour les femmes et c'est ce que raconte ce film impertinent.

Directrice d'une école ménagère, Juliette Binoche inculque les bonnes manières à une douzaine de jeunes filles plus ou moins niaises. Elle est aidée dans sa tache par sa belle-soeur et une bonne-soeur.
Lorsque meurt le mari bon-à-rien, les trois femmes doivent apprendre à se débrouiller seule et réinventer leur vie. Conduire une voiture, gérer un budget, rédiger un chèque... et choisir qui on va aimer. On imagine mal qu'il y ait eu un temps où cela ne se faisait pas ! Et les voir se libérer de tous les diktats qui les tenaient prisonnières est carrément jouissif ! Bonne humeur garantie - pour les femmes - à la fin du film.


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