03 mars 2020

The Day after


Le Jour d'après. C'est un vieux film de Nicholas Meyer qui date de 1983.  Effrayant pour les spectateurs de l'époque, il ne l'est pas moins aujourd'hui. 
Le film commence par montrer "l'avant" en mettant en scène dans leur environnement quotidien un certain nombre de personnages  : un cardiologue, un fermier et sa famille, un groupe de chercheurs universitaires, un auto-stoppeur ... Il vivent tous dans un périmètre situé entre Kansas City (Missouri) et Lawrence (Kansas), une zone rurale au milieu des E-U qui, pour cette raison même, a été choisie pour y entreposer des missiles nucléaires.
Au fur et à mesure que la tension monte entre les E-U et l'Union soviétique, les habitants s'inquiètent ou décident au contraire de ne pas tenir compte de la situation. Et lorsqu'ils voient les missiles s'élever devant leurs yeux, ils comprennent qu'il est trop tard, que les missiles soviétiques ont déjà été déclenchés.
La suite du film ressemble à pas mal de film-catastrophe où des survivants errent dans un paysage devenu apocalyptique où toute tentative pour échapper au pire est bien sûr dérisoire. Comme étaient dérisoires les précautions prises par certains avant la catastrophe : un abri souterrain approvisionné n'arrête pas les radiations  et ne protège ni de l'hiver nucléaire ni des violences à venir. Car le film s'arrête juste avant ce qui sera à n'en pas douter l'extermination des plus faibles par les plus forts.

Le jour d'après est un film très convenu, personnages et scenario sans surprise. Son esthétique est celle des années 80 et paraît un brin ringarde. Mais il frappe juste. "Nos dirigeants sont fous mais pas au point de vouloir cette folie." affirme un des personnages. Il avait tort bien sûr.

Le plus terrifiant cependant n'est pas le film, mais la certitude que  depuis la sortie du film, l'arsenal nucléaire n'a fait que se développer.





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