"Il n'y a plus que la Patagonie, la Patagonie qui convienne à mon immense tristesse, la Patagonie, et un voyage dans les mers du Sud"
Pour qui a lu Cendrars, Chatwin, Sepulveda, Varela et quelques autres... le titre sur la couverture attire comme un aimant. Patagonie intérieure ! L'imagination se met immédiatement en branle et ce qu'il y a de bien avec les récits de voyage, c'est qu'ils n'épuisent jamais les descriptions et mettent en branle l'imagination dès les premières pages. Au voyage de Lorette Nobécourt se superposent tous les récits déjà lus, tous les voyages déjà rêvés, ou encore à venir. Alors, oui c'est vrai, on a tendance à gommer tout ce qui relève trop de la vie intime, de la vie intérieure de celle qui grâce à une bourse a pu prendre le temps de traîner ses bottes entre Valparaiso et la Tierra de fuego. On l'envie, on la jalouse un peu. Et on se souvient que oui, Ushuaïa, Puerto Williams, et même le Cap Horn ont été un jour des jalons sur un itinéraire.
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