09 octobre 2025
08 octobre 2025
Infiniment bleu
Le Château Borély, vieille bâtisse marseillaise au fond d'un immense parc, est consacré à la faïence, mais n'hésite pas à élargir son domaine aux arts décoratifs et à la mode, comme c'est le cas depuis ce printemps et jusqu'au printemps prochain avec une exposition intitulée Infiniment bleu. L'adverbe est, j'en conviens, un peu excessif, mais motivant. Et s'il n'y a pas que du bleu dans les salles du musée, il y en effectivement un peu partout, sous toutes les formes et dans toutes les nuances.
Bleu céleste, bleu ciel, bleu cobalt ...
Bleu pervenche, bleu paon, bleu nattier...
Bleu pastel, bleu roi, bleu denim, bleu jean,
Bleu turquoise, bleu canard, bleu ... chien enrhumé
06 octobre 2025
Les pointus de la Ciotat
Jamais je ne m'en lasse...
Le bateau jaune ? une "barquette marseillaise" construite en 1952 ? 1982? ... (je n'ai pas réussi à lire la date) Mais son nom est Jean.
Et pour tous savoir sur les "pointus" :
https://www.laciotat-shipyards.com/fr/la-ciotat-port-dattache-des-pointus-mediterraneens/
05 octobre 2025
La folle journée de Ferris Bueller
C'est un vieux film (1986) que la cinémathèque de Grenoble projetait à l'occasion de sa folle journée (24h de cinéma non stop ! ). Avec Breakfast Club, La folle journée de Ferris Bueller, est un peu l'archétype des films sur la sortie de l'adolescence et le passage à l'âge adulte. Des parents faciles à duper, une fausse maladie pour sécher l'école (ça marche encore ?); à partir de là les péripéties s'accumulent, la dernière étant toujours plus extravagante que la précédente. John Hughes visiblement s'amuse, avec un Matthew Broderick parfait dans le rôle de l'adolescent gueule d'ange mais tête à claque. Un deuxième ado timoré et mal dans sa peau, tout le contraire du premier et une petite amie un peu "potiche", charmante mais sans grande personnalité. Voilà le trio parti pour s'éclater. Le rythme est ... fiévreux, et les gags parfois téléphonés, mais le film se regarde agréablement. D'autant que s'y ajoute un hommage appuyé à Chicago (Corncob towers et musée compris) et m'a-t-il semblé quelques références au cinéma, avec, en particulier, une séquence qui entraîne Ferris Bueller dans une course folle à travers les jardins du quartier, comme une allusion au film de Frank Ferry et Sidney Pollack, The Swimmer. Mais pas besoin de chercher de référence pour apprécier le film et ce retour aux coiffures et aux tenues vestimentaires des années 80 !