Jour de rentrée à Princeton, une des prestigieuses universités américaines de la côte Est.
Par petits groupes les "freshmen" (les nouveaux) visitent le campus puis se dirigent vers l'église où ils seront accueillis par le corps des enseignants, écouteront d'affables discours de bienvenue et chanteront quelques hymnes et actions de grâce avant d'aller se restaurer autour des buffets installés à l'ombre des arbres centenaires. Un rituel qui se reproduit années après années.
Pour nous, la visite est plus classique, nous faisons le tour des bâtiments "néo-gothiques", passons un moment au musée (belle exposition De Rothko à Richter ), avant d'aller traîner dans une des librairies de la ville.
Les villes universitaires américaines ont toujours beaucoup de charme à mes yeux. Il y a dans cette appréciation, sans doute pas mal de nostalgie, nostalgie des mes deux années passées sur le campus de KU. Mais je crois surtout que j'aime ces villes universitaires - petites villes et grandes universités - parce qu'elles sont des pépinières intellectuelles et culturelles et n'ont pas encore totalement cédé à la marchandisation du monde. Malgré, j'en conviens le coût prohibitif des études universitaires aux Etats-Unis.
Un dernier coup d'oeil avant de partir sur les toits de la bibliothèque scientifique de Princeton, un bâtiment incongru au milieu de toute cette architecture faussement gothique.
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