20 novembre 2019

Les hirondelles de Kaboul




J'ai vu avec beaucoup de retard le très beau film de Zabou Breitman, Eléa Gobbé-Mévellec. 
Il est vrai que je ne me précipite pas vers les dessins animés en général, mais je reconnais qu'en l'occurrence, le dessin, d'une grande douceur, est indispensable pour "faire passer" un sujet qui serait autrement insupportable puisqu'il ne s'agit de rien de moins que de la condamnation à mort d'une femme accusée d'outrages aux moeurs par les talibans qui ont le pouvoir à Kaboul. 

On n'apprend peut-être rien sur l'absurdité, l'hypocrisie, la cruauté de ces règles soit disant établies au nom d'un dieu et d'une religion, mais savoir n'est pas voir et encore moins ressentir. Les Hirondelles de Kaboul tire toute sa force de l'émotion que le dessin est susceptible de provoquer.


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