 Glauque. Sordide. Morbide. Et pour tout dire, noir, vraiment très noir. Mais excellent !
Glauque. Sordide. Morbide. Et pour tout dire, noir, vraiment très noir. Mais excellent !Je reconnais toutefois que le début est particulièrement difficile parce qu'il donne d'emblée une idée du milieu dans lequel on va évoluer : corruption politique et immobilière, trafics en tous genres, drogues et surtout êtres humains, des femmes évidemment, très jeunes ! Beurk !
Mais le noir n'apparaît comme une couleur que s'il y a un peu de lumière. Et dans le roman de Peter Farris, elle vient d'un personnage surprenant, Léonard Moye, une espèce de vieux fou, qui vit à l'écart de tout. Il n'est lui-même pas un ange (ancien trafiquant d'alcool avec quelques morts sur la conscience ), mais il prend sous sa protection la jeune Maya, poursuivie par des tueurs à gage.
Peter Farris n'en est qu'à son deuxième roman, mais il a un talent indéniable pour inventer des lieux et des personnages hors du commun, quoique parfaitement réalistes; il possède un art pointu du dialogue et du suspens si bien que les premiers chapitres passés (avec un haut le coeur!), on continue à toute allure et jusqu'au bout.
PS. Le roman se passe en Georgie, capitale Atlanta ! Une ville qui a déjà inspiré pas mal de romanciers, parmi lesquels Tom Wolfe avec Un Homme, un vrai. Un autre bon roman.
 
 
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