![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidICpJzSxNkDbN9iOeo_Vy_h0fCQRs4Ef1KUVRMpE9Hdu4AaHwOejbxi2fBegDQqAwATroTLAmCffCyzJgo-wRcgKrK_NQNubOgY9Y4aNius8tfoiLTXyKMSI2IbYiUmF5qqmVVA/s400/ob_960c4c_fields-590af288a66db.jpg)
Je reconnais toutefois que le début est particulièrement difficile parce qu'il donne d'emblée une idée du milieu dans lequel on va évoluer : corruption politique et immobilière, trafics en tous genres, drogues et surtout êtres humains, des femmes évidemment, très jeunes ! Beurk !
Mais le noir n'apparaît comme une couleur que s'il y a un peu de lumière. Et dans le roman de Peter Farris, elle vient d'un personnage surprenant, Léonard Moye, une espèce de vieux fou, qui vit à l'écart de tout. Il n'est lui-même pas un ange (ancien trafiquant d'alcool avec quelques morts sur la conscience ), mais il prend sous sa protection la jeune Maya, poursuivie par des tueurs à gage.
Peter Farris n'en est qu'à son deuxième roman, mais il a un talent indéniable pour inventer des lieux et des personnages hors du commun, quoique parfaitement réalistes; il possède un art pointu du dialogue et du suspens si bien que les premiers chapitres passés (avec un haut le coeur!), on continue à toute allure et jusqu'au bout.
PS. Le roman se passe en Georgie, capitale Atlanta ! Une ville qui a déjà inspiré pas mal de romanciers, parmi lesquels Tom Wolfe avec Un Homme, un vrai. Un autre bon roman.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire