13 décembre 2019

Chantal Thomas, East Village blues



Le titre est excellent et sonne comme un solo de trompette bouchée. On imagine un bar sombre et enfumé, le bruit des conversations, l'énergie insouciante de la faune new-yorkaise "arty" des années 70 ... aussi fauchée que créative.

Oui il y a bien un peu de cela dans le livre que Chantal Thomas consacre à ses souvenirs de New York. Souvenirs beatniks plutôt que hippies. Plus littéraires que musicaux ou picturaux. Oui, il y a bien un peu de ce New York à la fois sordide, excentrique, sensuel et libertaire que j'ai brièvement connu dans les années 70.
Mais il est toujours difficile d'adhérer pleinement aux souvenirs des autres -  à moins de les avoir partagés, bien sûr -  et du coup, les rencontres évoquées par Chantal Thomas relèvent au mieux du "name dropping", au pire du fourre-tout people.

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