10 novembre 2020

Rio Lobo

 A ma collection perso s'ajoutent ceux que j'emprunte à la bibliothèque et quand Arte diffuse un western, c'est tout bonus pour moi. Bien que Rio Lobo, signé pourtant Howard Hawks ne m'ait pas paru si génial que cela. 

Une mise en bouche un peu longue pour expliquer la rencontre des deux personnages principaux, l'un colonel nordiste, Mc Bally, l'autre capitaine sudiste, Cordona. Certes l'attaque du train et le vol de l'or transporté est bien montée, mais ce n'est pas tout à fait le sujet. Le western proprement dit commence plus tard, dans le Sud du Texas lorsque Cordona signale à Mc Nally qu'il croit avoir retrouvé le traître, qui, depuis, a fait main basse sur la ville et contraint tous les propriétaires à lui vendre leur bien.


Comment deux individus audacieux vont à eux seuls rétablir la paix dans la petite communauté, est un scénario classique que Hawks croit renouveler en ajoutant trois jeunes femmes audacieuses, qui ont malheureusement l'air de sortir tout droit des années 70 : maquillages, coiffures,  costumes, attitudes : rien n'y fait, on ne voit que des actrices, pas des personnages

 En fait dans ce film aucun acteur n'a l'air de croire à ce qu'il fait, pas même John Wayne  (et sa chemise rose, encore un truc années 70  ? ) ! Sans doute parce que Hawks lui-même n'y croyait pas vraiment.  Sergio Leone s'était emparé du genre et le western italien accumulait les succès. Dans ce contexte, Rio Lobo fait un peu figure de chant du cygne du western américain classique, car il connaîtra bien sûr un renouveau.


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