Bref un film artificiel, qui ne nous apprend rien sur l'Amérique ni sur le Japon, mais enfile les clichés comme d'autres enfilent des perles. Pour moi, rien à sauver de ce Soleil rouge, tourné dans la grisaille.
30 novembre 2020
Soleil rouge
Le film, pourtant signé Terence Young, est je crois un des plus mauvais westerns que j'ai vu : scénario tiré par les cheveux qui traîne en longueur, un comble pour ce genre de film. L'idée de départ était d'apparier un cow-boy et un samouraï, un homme sans foi ni loi et un autre avec un code d'honneur strict : Charles Brownson face à Toshirô Mifune, armes à feu contre armes blanches. Oui, on fait semblant d'y croire, persuadé dès le départ que les valeurs de l'un finiront par contaminer celles de l'autre. Mais ce sont bien les seuls personnages à peu près crédibles de ce scénario malgré la présence à l'affiche d'Alain Delon et d'Ursula Andress, tous les deux très mauvais. Comme le sont l'ensemble des seconds rôles.
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