C'est toujours un peu pareil : on revient à Arles, la tête pleine des expositions de l'an passé - d'il y a deux ans en l'occurrence - et on espère toujours des nouveautés, des découvertes extraordinaires. Alors forcément, on commence à se déclarer un peu déçu devant des photos un peu trop conceptuelles qui ne suscitent ni émotion profonde, ni réflexion nouvelle.
Du coup, on s'intéresse plus aux visiteurs croisés au hasard d'une salle, qu'aux oeuvres sur les murs.
Mais n'est-ce pas là aussi ce qui fait le charme des rencontres photographiques d'Arles ? Son décor et ses acteurs. Les moments de pause; les moments vides. Le temps que l'on passe à ouvrir les yeux et juste regarder autour de soi.
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