A défaut de voyager aux Etats-Unis, un récit de voyage, qui plus est, doublé d'une tournée littéraire entre Dallas, Houston, Austin, Pittsburgh, Boston et NY - tous lieux où j'ai déjà traîné mes pieds - est un ersatz acceptable, surtout quand il s'agit d'un traducteur comme Brice Matthieussent (et d'une couverture empruntée à Edward Hopper !)
Je n'ai pas encore lu Vengeance du traducteur
qui a permis à l'éditeur américain d'organiser la tournée de l'auteur
français aux Etats-Unis, mais je n'y manquerai pas dès que j'aurais mis
la main dessus. Le récit de la tournée est en fait assez drôle
parce que l'auteur, qui a traduit tant d'écrivains américains, connaît
forcément bien ce pays, mais se laisse néanmoins surprendre par
l'organisation de ses journées qui le laisse souvent livré à lui-même dans
des hôtels certes luxueux, mais pas forcément situés en plein centre
ville. Le voici donc libre de son temps, s'efforçant, en bon européen de se rendre d'un lieu à un autre à pied dans une ville comme Dallas ! Observateur ironique Brice Matthieussent met effectivement le
doigt sur ce qui souvent perturbe les voyageurs européens : comment interpréter la cordialité, voire la familiarité de ceux qui l'on invité,
mais ne s'engagent pas au-delà des strictes prestations prévues au
programme, et le laissent, sauf exception, seul, dès la séance terminée... Et visiblement, Matthieussent se sent plus à l'aise à New York qu'il connaît déjà et où il a des amis, qu'au fin fond du Texas où le dépaysement est plus grand.
Amérique fantôme est agréable à lire etc'est avec plaisir que j'ai retrouvé dans le récit de Brice Matthieussent, quelques-uns de mes souvenirs américains.
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