17 août 2021

Arles 2021 : en terrain connu

 Que retenir des expositions de cet été ? J'ai vaguement l'impression d'être restée sur ma faim, avec la vague impression que pour beaucoup de jeunes photographes, l'intellect remplace trop souvent le regard. Ou plutôt le devance : d'abord vient l'idée, à laquelle l'image permettra de prendre forme.  A cet art conceptuel je préfère le regard qui se pose, capte l'image et s'interroge. Voilà pourquoi j'ai aimé, sans grand originalité - sans grand efforts non plus -

Sabine Weiss, dont le regard malicieux mérite largement sa place au Panthéon de la photo humaniste ...


...  Charlotte Perriand qui a mis sa pratique du photomontage au service d'un idéal social et qui nous donne à voir l' état du monde dans les années 30...

... Mais aussi Jean-Luc Bertini qui me donne toujours l'impression de regarder l'Amérique comme je la regarde...

... et Joel Meyerowitz parce que ses photos ressemblent souvent à celles que j'aimerais faire si j'avais son talent et parce qu'il se contrefout de la règle des trois-tiers !

Il n'y a cependant pas grand mérite à avancer en terrain connu, à suivre des traces déjà empruntées. Alors j'ai cherché ailleurs ....

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