Il n'y a pas grand mérite à avancer en terrain connu, à suivre des traces déjà empruntées. Alors j'ai cherché ailleurs, parmi les photographes que je ne connaissais pas, ceux dont je retiendrai le nom.
Le travail de Jean-Michel André, parti sur
les traces des réfugiés, à Calais, en Italie, en Espagne, en Tunisie m'a
paru particulièrement intéressant. Ce qu'il donne à voir ce sont des
visages et des paysages, des hommes, des femmes, dans des espaces mal
définis. Entre deux mondes, vides le plus souvent.
Le photographe donne à voir. Au spectateur de réagir, de deviner, d'imaginer, de comprendre, d'être ému, d'admirer ou de rester indifférent.
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