J'ai bien aimé ce film sur l'enfance d'Abraham Lincoln, même si on n'y apprend pas grand chose de factuel sur celui qui a mis fin à l'esclavage et à la guerre de Sécession.
On y voit surtout, dans une magnifique photo en noir et blanc, les vagabondages de l'enfant en pleine nature, un peu comme un animal qui va de-ci, de-là, quand il n'est pas retenu par des tâches imposées par la vie quotidienne d'une famille isolée en pleine nature. Les contre-plongées récurrentes - et il faut bien l'avouer un peu lassantes - sur la cime des arbres suggèrent peut-être une forme d'élévation (ou un hommage à Terence Malik), mais a priori rien dans le film d' A. J. Edwards n'évoque une éventuelle prédestination. Non, le grand Lincoln est juste un enfant ordinaire né dans une famille pauvre, extrêmement pauvre. Et c'est sans doute là le point intéressant du film, car peu d'hommes politiques, américains ou non, sont partis d'aussi bas dans l'échelle sociale, pour arriver aussi haut. Il faut bien admettre que naître avec une cuillère en argent dans la bouche, avec un papa multi millionaire, ne prépare sans doute pas à comprendre la misère et encore moins à y remédier.
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