Lu par obligation, ce roman que l'Italie a récemment sorti de l'oubli où il était tombé depuis 1973 pour en faire un roman culte, m'a laissé un sentiment d'ennui plus qu'autre chose. Un peu comme un roman de Moravia ou certains films d'Antonioni : on s'y ennuie élégamment.
La mollesse mélancolique du personnage qui s'enfonce dans la dépression, n'est compensée à mes yeux que par les descriptions de Rome, la ville par excellence. Ses errances, de préférence nocturnes, entre Campo di Fiori, Piazza Navona, Piazza del Popolo ou les escaliers qui mènent à l'église Trinità dei Monti, permettent de retrouver les souvenirs d'une ville dont on tombe facilement amoureux.
Alors, roman culte ou guide touristique, histoire d'un alcoolique ou d'un amour fatal ? Par le choix des couvertures, les éditeurs orientent souvent le lecteur. Pour ma part je choisis la catalane, la plus proche de la lecture que j'ai faite de ce roman. La fin des illusions, mais la ville, elle, est éternellement belle.
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