02 mars 2022

Maren Uthaug, Là où sont les oiseaux

 


 La couverture est magnifique, des eaux tempétueuses, des oiseaux bousculés par les vagues et le vent, et dans l'angle gauche un phare rouge (sur l'envers du livre). Car tout, dans ce roman, se passe effectivement dans un phare, au large de la Norvège. Mais j'ai rarement vu roman qui accumule autant d'histoires sordides, autant de personnages plus ou moins détraqués, autant d'histoires d'amours contrariés, autant d'enfants déboussolés. Viols, incestes, filiations mensongères, enfant que l'on  noie comme on noie les chats, .... au bout d'un moment on finit par se lasser de tant d'histoires sordides ! Pourtant le récit , construit comme un triptyque avec changement de points de vue, est mené de main habile, si bien que de  de rebondissements en rebondissements, on continue de tourner les pages, en s'appuyant sur les personnages les moins glauques comme Karen, qui recueille, console, soigne et se garde de juger ou Gudrun, la féministe, qui se bat pour rester célibataire  ! 

Le plus étonnant n'est pas de trouver sur Google map le phare de Kjeungskjaer, et quantités de photos qui attestent de la réalité du lieu, mais de se dire que les histoires racontées dans le livre sont véridiques ou tout du moins inspirées de faits réels comme semble le suggérer Maren Uthaug elle-même.



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