30 août 2019
Carys Davies, West
Hasard ou pas, toujours est-il que le thème du voyage, initiatique ou pas, domine cet été mes lectures. En voici une de plus, sous la plume d'une jeune auteure anglaise qui vient de publier un roman suffisamment insolite pour me plaire
John Cyriu Bellman, un très ordinaire fermier de Pennsylannie, veuf depuis peu décide d'entreprendre un grand voyage vers l'Ouest non pas pour faire fortune ce qui serait d'une terrible banalité, mais parce qu'il est tombé sur une coupure de journal relatant la découverte d'ossements, apparemment trop grands pour être ceux d'aucun animal connu. Pour lui c'est évident, s'il va suffisamment loin à l'Ouest, il trouvera des spécimens encore vivants de cette espèce apparemment disparue .
Il part, laissant Bess, sa fille de 10 ans aux bons soins d'une tante acariâtre.
Le récit fait des allers retours entre la petite fille qui grandit sans son père et affronte le monde à sa façon, et l'explorateur inexpérimenté, qui en compagnie d'un jeune indien, s'efforce de marcher sur les traces de Lewis et Clark, les premiers américains à être parvenus jusqu'à l'Océan pacifique.
Récit de voyage, quête de l'impossible, le roman de Carys Davies exploite joliment bien ce filon, mais pendant que son père risque tout pour vivre son rêve, sa fille doit faire face à la réalité quotidienne, infiniment moins exaltante, et parfois tout aussi dangereuse que les grandes aventures.
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