22 juillet 2021

Jawlensky. La Promesse du visage

Quand on a vécu pendant des mois derrière des masques, rien de plus tentant qu'une exposition intitulée La Promesse du visage et consacrée aux portraits très colorés d'Alexej von Jawlensky. 

Visage rond,  menton pointu, lèvres charnues, belle moustache, verte, deux rides sur le front et ce regard perçant, sévère, attentif, celui de son reflet dans la glace puisqu'il s'agit de son autoportrait.

 
Très vite les lignes se simplifient, le trait s'allège et la couleur envahit tout sans grand souci de réalisme. Car c'est moins la ressemblance que le peintre poursuit dans ces portraits, que la vérité, une certaine vérité du personnage représenté.
 
 
  
 
Peu à peu, on voit s'installer  dans les tableaux une certaine radicalisation, les formes sont outrageusement simplifiées, les couleurs de plus en plus accentuées, presque violentes.

 
Le face à face du spectateur et des visages peints par Jawlensky s'est révélé au fil de l'exposition, vivifiant, et même ...consolateur.    






Aucun commentaire: