Il vient d'acheter une terre dans l'Arkansas. Alors forcément il a l'air content en imaginant déjà sa première récolte. Les enfants gambadent dans l'herbe, heureux d'être dans la nature. Au dernier plan, Monica, sa femme que le perspective de vivre loin de tout et dans des conditions précaires ne réjouit guère. Manque à ce tableau, la grand-mère qui arrivera bientôt de Corée pour s'occuper des enfants.
Minari est une histoire de famille, une famille originaire de Corée qui comme les pionniers du XIXe ou les migrants d'aujourd'hui, doit d'une certaine façon réinventer sa vie, s'adapter aux façons de faire d'un nouveau pays tout en maintenant une part de sa culture d'origine.
L'histoire, inspirée de la propre vie du réalisateur, Lee Isaac Chung est centrée sur David, le petit garçon souvent facétieux suffisamment américanisé pour se moquer de l'accent de sa grand-mère et s'étonner de ses habitudes.
Quant au titre du film, il suffit de savoir que "minari" signifie "cresson" en coréen et que cette plante a bien des vertus !
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