16 juillet 2021

La Gacilly


La Gacilly ... Village pittoresque, village fleuri... quasiment trop ! Parce que, si ce n'était pour les photos accrochées aux murs, on se croirait dans un décor de cinéma. De "trop" on passe à "kitsch" ....


Mais il suffit de s'éloigner à peine le long d'un petit chemin de verdure bordé de pierres levées pour que le charme opère.

 
Et l'on retrouve ce qui fait tout l'intérêt du festival photo de la Gacilly : l'accord de la photo avec la nature.  Une nature fragile, une nature à protéger, ce qui constitue l'orientation première de ce festival qui ne s'intéresse pas à la photo pour elle-même, mais pour sa fonction. Qu'a-t-elle à dire qui permette de comprendre les menaces qui pèsent sur la nature et indirectement sur l'humanité. 
 
 
 
"Aglaé Bory fait partie de cette nouvelle génération de photographe qui place l’humain au cœur de son travail photographique" dixit la plaquette de présentation. Et j'ai aimé en effet la longue série qui alterne portraits et paysages. Sans doute pour sa relative simplicité, son évidence. 

Un travail bien différent de celui d'Erik Johansson qui manipule avec brio les outils informatiques pour créer des images ... surprenantes.

https://www.festivalphoto-lagacilly.com/photographes/erik-johansson

https://www.erikjo.com/


Manipulations encore de la part de Nick Brandt, mais cette fois-ci pour composer,  à partir de décors construits de A jusqu'à Z,  des images totalement artificielles qui laissent finalement perplexe. Il s'agit certes d'alerter les visiteurs sur la destruction d'un monde naturel où les animaux n'ont plus de place alors que les humains sont rejetés dans le marges. Un message aussi ambigu (car les moyens déployés sont énormes) que désespérant.

https://www.festivalphoto-lagacilly.com/photographes/nick-brandt  

https://www.nickbrandt.com/


 

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