22 novembre 2022

Attica Locke, Au paradis je demeure

Deuxième essai : après Blue bird, blue bird, j'ai lu le dernier roman d'Attica Locke avec la même attente impatiente et au final les mêmes réserves. 

J'ai trouvé ce que je cherchais, c'est à dire une atmosphère, des personnages typés, un suspens maintenu jusqu'au bout après une myriade de fausses pistes. J'ai aussi apprécié la description d'un coin perdu de l'Est du Texas, à la lisière de la Louisiane, le lac Caddo et la petite ville de Jefferson, le genre d'endroit que je me plais à découvrir quand j'ai la chance de voyager aux E-U. Et pour finir, les relations complexes entre les différents groupes ethniques, sur lesquels le poids de l'histoire pèse plus qu'on ne pourrait l'imaginer, permettent de comprendre à quel point la couleur de la peau détermine le comportement des uns et des autres. 

Pourtant comme dans le précédent roman, j'ai eu du mal à démêler les fils de l'intrigue et les relations entre les personnages dont certains ne m'ont pas paru vraiment nécessaires à l'intrigue. Les romans d'Attica Locke me laissent au fond l'impression d'une écrivaine qui veut tellement bien faire, tellement bien documenter son récit qu'elle en fait un peu trop. Mais qui sait,  un troisième essai me permettra peut-être de changer d'avis et de confirmer ce que dit le bandeau de couverture.

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