26 novembre 2022

Mains basse sur la ville

 

 50 ans plus tard, rien n'a changé et les immeubles s'effondrent encore dans les rues de la ville.... 

En dehors de cette coïncidence et de la réputation du film de Francesco Rosi qui en fait un classique incontournable du cinéma italien, j'ai trouvé le film un peu ennuyeux. Très, trop démonstratif. Tous ces messieurs en manteau et chapeau, qui s'agitent dans les hémicycles du pouvoir. Qui se ressemblent tant, bedaines et cravates, que l'on peine à identifier leurs couleurs politiques (le militant communiste et le bon docteur mis à part). Il n'est de toute façon question que de garder le pouvoir... et l'argent qui va avec.  Servir le peuple ? Quelle idée ! C'est au point que je me demande si ce film, qui était supposé susciter l'indignation, ne produit pas l'effet contraire : l'écoeurement et le renoncement à tout engagement politique. 


PS. Malgré l'affiche très "pulp fiction",  que j'ai choisie de mettre en avant, le film est en noir et blanc !


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