21 novembre 2022

De vernissage en vernissage

 Certains week-ends sont plus réjouissants que d'autres. Comme le précédent, où le petit monde de l'art s'était donné le mot pour ouvrir ses portes. 


A Voiron, les superbes natures mortes de Nicole Richard sont là pour combler tous ceux que le genre  fascine. Natures mortes d'aujourd'hui qui tiendraient leur place à côté d'oeuvres plus classiques comme celles que l'on trouve au musée de Grenoble, sous la signature d'Osias Beert. J'avoue même une petite préférence pour les photos de Nicole Richard, dont la disposition des objets et légumes paraît plus naturelle, plus spontanée, bien qu'elle soit en réalité très travaillée. 

https://www.museedegrenoble.fr/oeuvre/176/1922-artichaut-fruits-et-coupes.htm

 

 
Lorsque je suis passée à l'ancien musée de peinture de Grenoble, celui de la place de Verdun, l'accrochage n'était pas tout à fait terminé. Mais les quatre photographes exposés m'ont paru suffisamment intéressants pour programmer une seconde visite; jusqu'au 11 décembre, j'ai le temps ! 
Le temps aussi d'aller voir les 18 lieux partenaires ? Pas sûr, mais on en reparlera.
 
 Et puis il y avait la réouverture très attendue du Magasin, le centre national d'art contemporain tout au bout du cours Berriat, à côté de la Belle Electrique.

 

Pour aimer l'art contemporain, il faut accepter d'être surpris, de perdre ses repères, d'être tout bonnement perdu devant des oeuvres dont on ne voit pas immédiatement l'intérêt parce qu'elles ne sont pas encore inscrites dans une chronologie établie. Elle peuvent séduire, interroger, déranger ou simplement amuser, comme les vidéos projetées dans "la rue" du Magasin; elles m'ont non seulement mise de bonne humeur, mais m'ont donné envie de danser moi aussi !




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