11 février 2022

Suis moi, je te fuis

Le mythe de la femme fatale réinterprété à la Japonaise ? C'est en tout cas comme cela que l'on peut interpréter le film de Koji Fukada, Suis moi je te fuis, projeté en clôture du festival Hanabi. Et il est vrai que dès la première rencontre entre Tsuji et Ukiyo on devine que les choses vont mal tourner et que ce garçon, si gentil, si serviable, si bienveillant va tomber dans les rets de la jeune femme paumée. Par la suite, et c'est une autre vision de l'histoire, on se dit que le film ressemble un peu trop à une étude de cas, celui d'une jeune fille qui aurait bien besoin d'une aide psychiatrique. Histoire sentimentale ? Histoire psy? L'intervention d'un collecteur de dettes, d'un mari humilié et de quelques yakusas ne fait pas pour autant un film sur la société japonaise. Et encore moins un polar. Suis moi je te fuis est juste un film bizarre, intriguant sans doute et vaguement ennuyeux. Du coup je crains de ne pas avoir très envie d'aller voir le deuxième volet de ce film conçu comme un diptyque par son réalisateur.




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