14 avril 2022

Geneviève Brisac, Les enchanteurs

On connaît l'écriture très particulière de Geneviève Brisac, une écriture déstructurée qui donne de l'allant et du punch à la moindre de ses pages et contraint le lecteur à une gymnastique intellectuelle pour  décoder, comprendre à demi-mots ce qu'elle dit et ce qu'elle sous-entend. 

C'est plus que flagrant dans ce récit en grande partie autobiographique qui relate sa carrière dans l'édition, brillante certes, mais qui semble lui laisser une certaine amertume. On apprend ainsi, si on ne le savait déjà, que les ambitions, les rivalités, les mesquineries sont de règles dans l'édition comme dans n'importe quelle autre entreprise.  Que le droit de cuissage s'y applique comme ailleurs.  Que les idéaux y sont souvent malmenés, et les amitiés également.  Nouk puisque c'est le prénom derrière lequel se montre plus que ne se cache l'autrice,  aime se présenter comme une jeune femme au caractère bien trempé, à la fois brillante et rebelle. Ce qu'elle est certainement.  Alors pourquoi tant de haine ? 




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