Un film très primé nous a-t-on dit. Parfait pour un film d'ouverture d'autant que cette année le festival renoue avec les grands écrans. La salle était pleine évidemment et à la sortie les mines étaient plus que réjouies.
Il est vrai que le film de Fernando Leon Aranoa est particulièrement réjouissant et que Javier Bardem dans le rôle d'un patron à la fois paternaliste et cynique est excellent. Slogans de bon tons sur les murs, fierté d'une réussite familiale qui remonte à plusieurs génération, discours lénifiants, générosité affichée ... à première vue l'entreprise mérite bien le prix d'excellence auquel elle aspire. Mais il y a évidemment un grain de sable qui fait pencher la balance, et rompt le bel équilibre. Le film est mené tambour battant avec sa cohorte de personnages à peine caricaturés. Quelques histoires de c... pour compléter le tableau car le maître fait bien entendu main basse sur les jeunes et jolies stagiaires. Bref, la vie banale d'une PME.
Rire ou grincer des dents, ce sont les deux options que vous laissent le film. J'ai choisi le rire. Un peu jaune parfois. Parce que l'aplomb et le cynisme du "bon patron" sont à peine outranciers.
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