Il s'appelle Abel. Son cousin s'appelait Jesus; "s'appelait" parce qu'il est mort dans un accident de voiture, une de ces courses-défis dont raffolent les adolescents. Abel comme toute sa famille porte le deuil de Jesus, totalement obsédé par son charisme et la place qu'il occupait auprès de ses copains, jusqu'à peu à peu s'imaginer le remplacer. Adolescent visiblement mal dans sa peau, Abel cherche sa place dans le monde, se demande de quoi il est capable ....
Le film de Maximiliano Schonfeld dit bien le malaise de l'adolescence, mais je ne sais pourquoi le film ne m'a pas vraiment séduite. Trop d'insistance sur la mélancolie morbide d'Abel peut-être ? Ou simplement trop de bruits de moteurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire